Франческо Петрарка.Soneto XLIXСонет 49Вольный поэтический перевод с испанского О. Шаховской (Пономаревой)О, сколь не предостерегал, любя, от лжи,выказывая всяческие знаки уважения,язык-гордец, ведь ты не подарил...

L’instant de ton sommeilEtre laen doigts legers,sur tes paupieres endormies,sentir l’emoiqui baigne cet instant.Savoir la chance d’etre lapourpercevoirl’imperceptible vagueplissant d’aussi tendres voilures.Ecout...

Le cerisier de nos ebatsBraise entre nous,violence des sens,cris et douceurs tendres,chuchotement de source,un univers parcourtnos emois denses.A l’ambre de nos fievress’allume un arc en cielou tu me fais connaitre...

Le miel de ses yeuxSon regard dit le mielsous l’ecorce des heures.Dore, le reflet du desirsous l’aubier de sa peau.Si l’ambre en la seve attire l’oursil aime aspirer sa lumiere,; goulee de plaisir.Le troncerigeant l...

Ta nuditeBeaute,coursive du desir.Ondoyer nous relie au cours d’eauvivant l’;treinte et la lumiere.Vibre charnelle danse,martel;e par le c;ur sous l’enclume des yeux.Vibre, exquise flammede l’etincelle nueou tu...

Le sang de nos prenomsUn doigt sur la bouche de l’ombreje tais les mots incandescents.Couver le cri sous la bogue du feu.Quelle epreuve a ton approchelorsque l’;clair a percela coque du silence !Etre un tison bleu du grand...

Le meilleur horizon Ou aller, hors de tes bras ?l’espace si vasteest si etroit en ton absence.L’immensit; du venthurlerait-elle assez de liberte sans ton regard ?Ou partir, hors de ta voix ?comment quitter ton ile douce...

T’ecouterJe sais que tu en doutesmais j’aime t’ecouter.Si une reverieaccueille ton discours,aupres du clavecin des mots j’entends les vibrations d’un coeur.Je sens le cours de la rivi;refroler la rive des desirs,ent...

FLORE DE MONTAGNESe parent au printemps de flore harmonieuseLes grands plateaux de l’Alpe aux horizons voiles : Narcisse de poete en champs immacules Ou panache de sang sur l'apre Scabieuse.La fauve Saxifrage aux pentes roc...

AUTOMNEEt voici poindre les couleurs :L’ocre fonce, le pourpre sombre ;Quand le jour disparait dans l’ombre,Du sol montent d’acres senteurs.Octobre etend ses draps de brumeAu rouge mouvant des forets,Et de torrides feux...